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8 mars 2014 6 08 /03 /mars /2014 16:15

mapuche.gif4ème de couverture :

 

Rubén, fils du célèbre poète Calderón assassiné dans les geôles de la dictature argentine, est un rescapé de l’enfer. Trente ans plus tard, il se consacre à la recherche des disparus du régime de Videla. Quand sa route croise celle de Jana, une jeune sculptrice mapuche qui lui demande d’enquêter sur le meurtre de son amie Luz, la douleur et la colère les réunissent. Mais en Argentine hier comme aujourd’hui, il n’est jamais bon de poser trop de questions, les bourreaux et la mort rôdent toujours...

 

Mon avis :

 

J’étais assez impatiente de découvrir enfin un des célèbres polars de Caryl Férey dont j’ai entendu et lu tant d’éloges un peu partout. J’y ai vu l’occasion de me réconcilier définitivement avec le genre polar. Et puis, il faut dire que Caryl Férey s’est fait une spécialité de traiter des minorités et d’imbriquer ses histoires dans la grande Histoire, ce qu’il fallait donc pour m’attirer.

Avec Mapuche, c’est de l’histoire de l’Argentine qu’il s’agit, de la dictature des militaires, de la répression sur la population, des nombreuses disparitions, tortures d’opposants, enlèvements d’enfants.

Beaucoup ont déploré la grosse part accordée par Caryl Férey à la grande Histoire au détriment de son intrigue, ce sont pourtant les passages que j’ai préféré et je les ai trouvés bien plus passionnants que l’intrigue elle-même.

Cependant, je ne vais pas dire que j’ai appris beaucoup grâce à ma lecture car j’ai trouvé que c’était trop embrouillé pour que je puisse m’y retrouver. J’ai du me référer à des recherches sur internet pour y voir plus clair car, niveau chronologie des évènements, personnages, j’étais dans le flou. Néanmoins, c’est une excellente invitation à en apprendre plus et c’est bien ce que j’ai l’intention de faire.

J’ai apprécié aussi l’ambiance, l’atmosphère de Buenos Aires et des paysages argentins retranscrits par Caryl Férey. J’ai vraiment eu l’impression d’y être. Il brosse un portrait saisissant de la société argentine et particulièrement la plus pauvre, tout en faisant la corrélation avec l’histoire du pays et tout en montrant le décalage entre l’univers du touriste venu en Argentine et la triste réalité. Les problèmes et les enjeux liés à l’économie du pays sont également évoqués et expliqués ( notamment à propos du vin, de l’immobilier et du foncier). On sent que l’auteur s’est documenté et c’est très appréciable. ( et on a une bibliographie en fin d’ouvrage).

 

Maintenant, concernant l’intrigue, je peux vous dire que ma réconciliation avec le polar n’est pas pour tout de suite.

Les personnages sont stéréotypés à en pleurer.

Le héros principal qui est trop trop beau mais qui a trop trop souffert de la dictature, bouh hou hou !

L’héroïne principale, issue du peuple mapuche, qui a trop trop souffert des méchants occidentaux qui ont massacré son peuple et sa famille, bouh hou hou !

Mais ils vont s’aimer et faire l’amour comme des bêtes, ouaiiiiiiiiiiiis !!

Mais il y a les vilains méchants attention ! La vilaine grosse brute épaisse, il est pas beau, trop bête et il mange salement ( merci encore le cliché sur les personnes fortes automatiquement assimilées à l’image du porc qui se goinfre et qui n’a rien dans la tête) assisté du grand tout maigre ( « émacié » il faut dire, ça fait mieux) plus intelligent, froid et spécialiste de la torture.

Ajoutez à ça que nos héros mi-devins mi-magiciens vous font des déductions tout droit sorties de leur chapeau magique. Le tout servi par un style que je n’ai pas apprécié du tout qui se la veut « cool » parce que c’est un polar yeah ! Faut faire rock n’roll ! Alors je n’ai rien contre mais là ça ne fait pas naturel.

 

Donc, plutôt déçue par ma lecture dont j’attendais beaucoup mieux. C’est d’autant plus dommage que le concept de Caryl Férey est excellent et original mais ça pèche selon moi au niveau du style et des personnages surtout. Mapuche reste néanmoins un assez bon divertissement mais ce n’est pas suffisant pour m’encourager à poursuivre avec cet auteur.

 

Merci à Lise et aux éditions Folio.

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19 juillet 2013 5 19 /07 /juillet /2013 13:21

purgatoire-innocents-1347593-616x0.jpgUn braquage qui tourne mal mais vraiment mal …et je n'en dirai pas plus.

La 4ème de couverture est un peu trompeuse. Disons que je ne m’attendais pas à ce que j’ai lu et finalement c’est pas plus mal.

 

Purgatoire des innocents est mon premier roman de Karine Giebel, auteur que l’on m’avait conseillé depuis un bon moment alors que je recherchais des lectures dans le même genre que Stephen King. Et je dois reconnaître que Karine Giebel s’en sort assez bien. Ce roman m’a rappelé Jessie ou encore Misery.

Disons que c’est un bon page-turner, j’avais hâte de savoir ce qui allait se passer et comment tout ça se terminerait. Je voulais de l’angoisse, de la tension, du divertissement et c’est ce que j’ai eu.

 

Maintenant, c’est un roman qui comporte quelques défauts. D’autres lecteurs ont pointé le manque de crédibilité. C’est vrai, après lecture je reconnais que l’intrigue est un peu énorme mais je ne m’arrête pas à ça. Je ne lis pas ce genre de littérature pour sa crédibilité, et puis c’est un peu comme dans les films, si on s’arrête à ce critère on ne va plus au cinéma.

 

Non, ce qui m’a gênée le plus c’est que l’auteur sème beaucoup trop d’indices, ça enlève une grande part de surprise et c’est réellement dommage car surprendre le lecteur est quelque chose que j’attends beaucoup de ce genre de livres. Je n’aime pas deviner à l’avance ce qu’il va se passer et dans ce roman, beaucoup trop de rebondissements sont facilement prévisibles.

Je n’ai pas compris non plus l’intérêt des chapitres (très courts) consacrés à la vie des deux frères ou encore ceux consacrés à la réaction des parents. J’ai trouvé que ça n’apportait strictement rien de plus au récit.

 

J’ai trouvé le personnage de Patrick vraiment très bien construit. Il m’a d’ailleurs beaucoup rappelé un autre Patrick de la littérature américaine et j’ai beaucoup apprécié le bras de fer psychologique entre les deux fortes têtes du roman qui, pour moi, a été l’intérêt principal du livre.

Les scènes « sensibles » ne sont pas décrites en détails mais juste suggérées.

La fin est par contre très bien faite, très émouvante, elle m’a touchée au point de verser une petite larme ( bon il faut dire aussi que j’ai la larme facile).

 

J’ai donc passé un bon moment de lecture. Je ne suis peut-être pas très objective pour critiquer ce livre, ce n’est pas un genre que je lis souvent, je le fais quand j’ai besoin de « débrayer » un peu. Je ne suis donc pas une lectrice de thrillers avertie et exigeante. Tant que j’obtiens ce que je veux, je suis satisfaite et ça a été le cas ici. En tout cas, pour mes prochains besoins de « débrayage », je saurai vers quel auteur me tourner.

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9 septembre 2012 7 09 /09 /septembre /2012 12:22

shanestevens-copie-14ème de couverture :

 

A dix ans, accusé d’avoir assassiné sa mère, Thomas Bishop est placé en institut psychiatrique. Quinze ans plus tard, il s’en échappe avec une soif de vengeance sans bornes, et entame un long périple meurtrier à travers les Etats-Unis. Très vite, une chasse à l’homme s’organise : la police, la presse et la mafia sont aux trousses de cet assassin hors norme, remarquablement intelligent, méticuleux, amoral. Bishop sème la mort sans répit, n’ayant de cesse de changer d’identité et laissant sur sa route davantage de cadavres que d’indices. Au fur et à mesure de ce carnage sans précédent, l’Amérique entière plonge dans la paranoïa et l’hystérie. Les destins croisés des protagonistes, en particulier celui d’Adam Kenton, journaliste dangereusement proche du tueur, vont finir par dévoiler un inquiétant jeu de miroir …

 

 

 

Mon avis :

 

J’étais curieuse de découvrir ce roman précurseur du genre thriller avec tueur en série qui aurait inspiré les James Ellroy et Thomas Harris. Je peux comprendre ce qu’il avait d’original à l’époque mais il faut reconnaître qu’aujourd’hui, le genre fait fureur et, entre les romans et les séries TV, il devient difficile de surprendre le lecteur. C’est d’ailleurs pour cette raison que j’ai lâché ce type de lecture dont j’étais pourtant très friande il y a dix ans.

Mais bon … là il s’agit du pionnier alors j’ai voulu voir ce que ça donnait.

 

J’ai beaucoup aimé la première partie, l’enfance de Thomas Bishop, son internement, son évasion. Mais 900 pages mes amis … c’est long, surtout quand il n’y a pas de rebondissements.

Ce roman fonctionne selon le procédé que j’appelle Colombo : c’est-à-dire qu’on connaît déjà l’identité de l’assassin et on regarde les enquêteurs se dépatouiller avec leurs indices, leurs raisonnements etc … Sauf que Colombo, lui, a du nez et s’intéresse toujours en premier au coupable. Ici, ce n’est pas le cas, oh que non. La police ne s’en sort pas au point qu’elle demande à la pègre de l’aider. Même les journalistes s’y mettent. Rien à faire ! Normal, car dès le début ils écartent tous LA piste numéro un. Bah oui, il faut bien faire durer le suspense ! Pourtant si j’ai bien appris un truc avec toutes les séries et tous les polars que l’ai vues/lus, c’est bien qu’il ne faut jamais négliger une seule piste. Bref … ça a eu le don de m’énerver …

Donc voilà notre tueur en série qui se promène à travers les Etats-Unis en toute tranquillité.

Le roman alterne plusieurs points de vue de cette chasse à l’homme, celui des policiers, des journalistes, celui du tueur. Heureusement car ajouté au style rythmé de l’auteur, ça permet de tromper un peu l’ennui.

 

On a donc des policiers pas très futés, un journaliste plutôt intelligent mais qui met 700 pages à découvrir l’identité du tueur … et le tueur dans tout ça ? Ben … quand on connaît Patrick Bateman, plus rien ne nous impressionne. Parce que oui, il tue notre Thomas Bishop mais on est loin, très loin, de frémir d’horreur et de faire la grimace de dégoût. Les scènes de meurtre sont plutôt fades et vite traitées. Les âmes sensibles apprécieront. Même si l’auteur nous dévoile toutes les pensées secrètes et les névroses de Bishop, je suis restée sur ma faim car c’est finalement très répétitif et pas vraiment original ( enfin … ça l’était sûrement à l’époque mais plus maintenant).

 

Et parce qu’il faut bien avoir des choses à raconter pendant ces 900 pages, Shane Stevens assaisonne son œuvre d’intrigues politiques. Et ça, désolée, mais je déteste les thrillers politiques. L’avantage c’est qu’on a, grâce à ça, une assez belle description de l’ambiance des Etats-Unis des années 70, on retrouve la montée en puissance des journalistes d’investigation (bêtes noires de Nixon), on est témoin des « arrangements » entre grands industriels et pouvoir politique. On a des réflexions très intéressantes sur la question de la peine de mort. Finalement, l’atmosphère de l’époque ressort assez bien.

 

Ce qui ressort assez bien aussi, c’est la misogynie de l’auteur. Ce monsieur a une vision de la femme vraiment ignoble, je pense que son Thomas Bishop a du lui servir d’exutoire à sa haine du sexe opposé. Il l’avoue d’ailleurs lui-même en disant qu’assassiner des femmes est le fantasme classique d’une grande majorité d’hommes. S’il n’avait mis de tels propos que dans la bouche de son tueur en série, j’aurais compris qu’il s’agissait de la mentalité du personnage , sauf que ce genre de propos apparait aussi venant des policiers, des journalistes, bref de tous les protagonistes. D’ailleurs, ils sont exclusivement masculins. Les femmes sont quasi absentes sauf pour servir de victimes ou de prostituées d’occasion.

 

Donc voilà, je suis plutôt déçue par ce roman. Je pense que je suis trop influencée par American Psycho qui, pour moi, est un chef d’œuvre du genre dont je n’ai pas trouvé d’équivalent jusqu’à présent.

 

 

livraddict

 

Cette lecture entre dans le challenge LDPA organisé sur Livraddict et auquel je participe en binôme avec Achille49.

Cette fois-ci, je suis dans les temps !

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4 février 2012 6 04 /02 /février /2012 13:26

un roman4ème de couverture :

 

Eté 1952, Martha's Vineyard. Vingt hommes se réunissent dans le plus grand secret. Politiciens, avocats, hommes d'affaires, universitaires, Blancs et Noirs, ils sont l'élite de l'Amérique. Ce soir-là, ils signent un pacte diabolique destiné à manipuler le président des Etats-Unis pour les décennies à venir... Deux ans plus tard, au cœur de Sugar Hill, par une nuit glaciale de février, à la sortie d'une réception huppée, le jeune écrivain noir Eddie Wesley tombe sur un cadavre. Lequel cadavre agrippe entre ses mains une étrange croix inversée. Qui a tué ce riche avocat blanc croisé quelques heures plus tôt à la fête ? Que signifie cette croix ? Alors que la curiosité d'Eddie commence à déranger, sa petite sœur, Junie, promise à un brillant avenir à la Cour suprême, s'évanouit brusquement dans la nature. Quel est le lien entre cette disparition, le meurtre de l'avocat et le complot visant à contrôler le président des Etats-Unis ?

 

Mon avis :

 

Un résumé alléchant comme un beau gâteau aperçu dans la vitrine. Mais alors une fois en bouche … quelle déception !

J’ai eu beaucoup de peine à venir à bout de ce roman qui m’a parut interminable. 598 pages et il faut attendre les 100 dernières pour qu’on apprenne enfin des choses et qu’il y ait un peu d’action.

Enfin …dès le début du roman, on a un assassinat. Je me suis dit « chouette on entre directement dans l’action », sauf que en guise d’action il n’y a que ça à se mettre sous la dent, quelques assassinats. En dehors de ça, on suit les pérégrinations du personnage principal Eddie en quête de sa sœur et d’un mystérieux complot.

Je m’attendais à des révélations sensationnelles, au lieu de ça, je n’ai eu qu’une intrigue banale, sans aucune surprise, les indices sont tirés par les cheveux. D’ailleurs, j’ai clairement douté de mon intelligence car je n’ai rien compris au pourquoi du comment de ce complot. Tout est confus et obscur. Les déboires amoureux des uns et des autres m’ont franchement fatiguée. En clair, le roman pourrait tenir en une centaine de pages. Tout le reste ne sert qu’à tourner en rond. Même le cadre historique n’a pas réussi à rattraper le tout.

En plus de ça, je n’ai ressenti aucune émotion bien que les personnages connaissent des moments très pénibles, la guerre, la torture, ce n’est pas rien et pourtant ça m’a laissée de marbre. Je n’ai pas réussi à me prendre de sympathie pour les personnages.

Je ne vais pas m’étendre davantage car je veux passer à autre chose au plus vite.

Rejet total donc pour ce roman américain. Le thriller politique n’est vraiment pas un genre pour moi. En revanche, je pense que mon papa va beaucoup plus apprécier.

Je remercie Livraddict et les Editions Robert Laffont pour ce partenariat.

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26 décembre 2011 1 26 /12 /décembre /2011 15:25

Alex-Pierre-Lemaitre.jpg4ème de couverture :

Qui connaît vraiment Alex ?
Elle est belle. Excitante.
Est-ce pour cela qu’on l’a enlevée, séquestrée, livrée à l’inimaginable ?
Mais quand la police découvre enfin sa prison, Alex a disparu.
Alex, plus intelligente que son bourreau.
Alex qui ne pardonne rien, qui n’oublie rien, ni personne.
Un thriller glaçant qui jongle avec les codes de la folie meurtrière, une mécanique diabolique et imprévisible.


Mon avis :

J’étais fâchée avec le genre policier/thriller. En fait , fâchée n’est pas vraiment le mot, disons plutôt blasée. C’est toujours plus ou moins la même chose à chaque fois, un meurtre ou un enlèvement, un policier etc… Alors oui je sais, ce sont des « ingrédients » typiques du genre mais voilà moi j’ai besoin de variété et ces romans-là n’arrivaient plus à me surprendre. Alors peut-être que j’ai trop lu de thrillers et de policiers à une époque. Toujours est-il que la dernière fois que j’ai essayé (c’était avec Maxime Chattam), je me suis ennuyée ferme et je n’ai pas pu terminer le livre (je l’ai même revendu …).
Et puis là, j’ai lu tellement d’éloges sur les romans de Pierre Lemaître que j’ai voulu réessayer. En plus, je devais faire mon achat France Loisirs et comme Alex était en rayon, je me suis dit « Allez, laissons-lui sa chance ».

Eh bien Pierre Lemaître m’aura réconciliée pour un temps avec ce genre littéraire. Je me suis régalée !
J’en veux quand même un peu à certains blogueurs(ses) qui en ont trop dit dans leur critique et qui, du coup, gâchent un peu l’effet. Je vais donc m’appliquer à ne pas tomber dans le même travers.
Je crois d’ailleurs que je ne vais même pas vous raconter l’histoire et me contenter de vous dire qu’elle est tout simplement magnifiquement bien ficelée et ingénieuse et que la fin est magistrale.
J’ai du lire ce livre en même pas 24 heures.
Bon je n’irai pas jusqu’à dire que c’est un coup de cœur car il y a tout de même certaines choses qui m’ont saoulée. Je pense notamment aux passages sur la vie privée du flic principal chargé de l’enquête qui, à mon humble avis, n’apportent pas grand chose à l’intrigue. Sauf peut-être pour ceux qui ont lu les précédents romans de Lemaître (puisque le dit flic y apparaît déjà).
Mais sinon, voilà, j’ai passé un très bon moment, le style de l’auteur est fluide et apporte dynamisme et rapidité ce qui rend la lecture extrêmement aisée. Certaines scènes sont tellement bien racontées qu’on se croirait en train de regarder un film.
Bref, un bon livre divertissant, surprenant, angoissant à lire sans modération.
Pour ma part, je lirai sans aucun doute les précédents titres de Pierre Lemaître.

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